Il y a une chose que je trouve assez curieuse dans nos sociétés, c’est que tout le monde est à peu près d’accord sur le fait de se faire aider lorsqu’on a des bobos physiques. Qu’on soit adepte de médecine classique, de médecines douces, d’ostéopathie ou autre, quand on a mal au corps ou qu’on constate un petit bouton ou une excroissance suspecte, on n’hésite pas à consulter. Et tant mieux!

En revanche, lorsqu’on a un grand chagrin, qu’on est plein de colère, qu’on n’arrive pas à s’exprimer ou qu’on a des difficultés relationnelles, plusieurs personnes se sentent démunies et ne pensent même pas à consulter un psy ou un coach.

Or le corps, le cœur et l’esprit sont reliés et on ne peut soigner l’un en négligeant les autres sous peine de voir la maladie (le mal-a-dit) revenir ou se manifester autrement.

Recevoir du soutien pour traverser des moments difficiles de son existence est précieux. J’ai une gratitude infinie pour toutes les personnes (psychothérapeutes, coachs, hypnothérapeutes, sophrologues, chamanes, maître de méditation…) qui m’ont accompagnées sur ce chemin, dont certains m’ont formée et que je continue à solliciter dès que le besoin de retrouver mon centrage se fait ressentir.

Une des choses que j’ai comprises en chemin depuis toutes ces années, c’est qu’il est de notre responsabilité de prendre soin de nous-mêmes (cœur-corps-esprit) parce que c’est une priorité et parce que c’est le seul moyen de contribuer pleinement au monde, de prendre soin des autres et d’apporter notre pierre à l’édifice d’un couple, d’une famille et d’une société saine et respectueuse de chacun et de la nature.

Pour cela, nul besoin d’attendre la crise pour soigner notre hygiène émotionnelle quotidienne. Celle-ci est tout aussi importante que notre hygiène physique et mérite qu’on lui consacre un petit moment chaque jour. Voici une proposition de routine quotidienne que j’ai moi-même tenu pendant plus d’1 an.

Je vous souhaite une bonne pratique et serais heureuse de vos feed-backs.

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